Consensus sur le réchauffement climatique

Savoir ou non s'il y a réchauffement global est une controverse scientifique que nous ne décrirons pas ici car n'entrant pas directement dans le cadre de notre étude. Le consensus scientifique sur le risque de réchauffement ne date que d'une quinzaine d'années même si le suédois Svante Arrhenius avait envisagé dès 1896 un réchauffement dû au CO2 ajouté à l'atmosphère par la combustion de carburants fossiles. Jusqu'en 1975, les scientifiques tout en reconnaissant la croissance élevée des activités humaines ne pouvaient pas trancher entre un refroidissement par effet parasol ou un réchauffement par intensification de l'effet de serre. Depuis 1975, le perfectionnement des modélisations permettant d'estimer la sensibilité du climat à l'accroissement du CO2 atmosphérique et l'observation de l'augmentation de la température moyenne à la surface du globe (Le Monde : "tous les chercheurs s’accordent sur le fait que la température moyenne du globe a augmenté de 0,6°C depuis le début du XXe siècle") ont conduit à la constitution du IPPC (Groupement Intergouvernemental sur l'Evolution des Climats) et à l'établisssement du consensus contemporain sur le réchauffement global si bien que le risque climatique est mis en avant sur la scène diplomatique internationale de Rio en 1992 à La Haye en 2000.

Ce réchauffement aura-t-il des impacts significatifs sur la biosphère et les sociétés humaines ? A quelle échéance et avec quelle gravité ?

Pour la controverse que nous décrivons, nous admettrons ce consensus et nous nous limiterons à son éventuelle influence sur le phénomène ENSO.

 



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